Que pensent les étudiants des enseignements qu’ils reçoivent?

3 décembre 2019

Audace et créativité en entrepreneuriat, c’est le thème que nous avons choisi d’exploiter lors de la plus récente édition d’Événement Éducation / Entrepreneuriat, un rendez-vous annuel permettant aux répondants en entrepreneuriat des cégeps membres du PEEC de réseauter, d’échanger sur les meilleures pratiques en pédagogie entrepreneuriale et d’assister aux conférences données par des experts. Or, cette fois-ci, nous avons décidé de changer les règles du jeu en donnant la parole aux étudiants.


De gauche à droite, on aperçoit Judith Proulx, animatrice du panel, Karelle Massy, étudiante au DEC-BAC en marketing à l’UQTR et au Cégep de Trois-Rivières ainsi que présidente du club entrepreneur étudiant de l’UQTR; Alexandre Caron, étudiant au DEC en gestion de commerces et président du club entrepreneur étudiant du Cégep de Drummondville, Charlotte-Rose Deshaies, étudiante au double DEC en sciences de la nature et musique, au Collège Laflèche et au Conservatoire de musique de Trois-Rivières, Enrick Bazanese, entrepreneur et étudiant au DEC en gestion de commerces au Cégep de Drummondville.

Pendant une heure, quatre collégiens ont pris part au panel « Perception et vision de l’enseignement », animé par Judith Proulx. Le premier objectif était mieux comprendre le point de vue des étudiants par rapport à l’éducation qu’ils reçoivent et aux méthodes pédagogiques conventionnelles. Le deuxième était de voir si la pédagogie entrepreneuriale, qui mise sur des apprentissages réalisés par des expériences concrètes, responsabilisantes, collaboratives et réflexives, répond efficacement à la quête de sens qui les animent.

La quête de sens? Eh oui! Les étudiants actuels ne vont plus à l’école comme on y allait il y a 20, 30 ou 40 ans. Ils souhaitent établir des liens clairs entre les notions enseignées à l’école et leur pertinence sur le marché du travail. Le manque de cohérence entre l’école et la vie professionnelle a d’ailleurs été relevé par deux panélistes comme un important facteur de démotivation et de désengagement. Quant aux deux autres, même s’ils considéraient le savoir théorique comme essentiel, ils ont néanmoins exprimé leur nette préférence pour des enseignements en prise avec la réalité, prodigués par des enseignants passionnés.

Vous avez bien lu : les étudiants ont tous mentionné que la PASSION de l’enseignant pour sa matière faisait LA différence. Les enseignants blasés qui répètent les mêmes contenus année après année, très peu pour eux! Ils ont également insisté sur le fait qu’ils souhaitent être considérés par leurs enseignants et établir des relations d’égal à égal. L’idée du maître prêchant sur son estrade, très peu pour eux! ils perçoivent l’engagement des enseignants comme un facteur-clé de leur propre engagement et de leur réussite.

Entendre ces constats de la bouche des étudiants peut certes être déstabilisants pour certains enseignants, alors que pour d’autres, ce sera une source de motivation pour s’actualiser et accorder plus d’importance aux nouvelles pédagogie.

Et si vous organisiez un panel étudiant de ce type lors de la prochaine journée pédagogique de votre cégep? 

L’idée vous plait? Voici les questions qui ont été soumises aux quatre étudiants en vue de leur préparation au panel de 60 minutes. Il ne vous reste qu’à trouver des panélistes allumés qui n’ont pas la langue dans leur poche!

  1. Présentez-vous brièvement en parlant de votre parcours collégial, du programme d’études auquel vous êtes inscrits présentement, de vos implications sociales et entrepreneuriales, s’il y a lieu. (2 minutes chacun)
  2. Parlez-nous d’une situation d’enseignement grâce à laquelle vous avez vraiment eu l’impression d’apprendre? 
    1. Selon vous, était-ce les qualités de l’enseignant(e) ou ses méthodes d’enseignement qui stimulaient votre curiosité et votre engagement? (4-5 minutes chacun)
  3. Comment aimeriez-vous qu’on vous enseigne pour vous motiver à aller en classe et à apprendre? 
    1. Qu’est-ce qui vous pousse à apprendre? 
    2. Donnez des exemples concrets si possibles : Est-ce l’utilisation des technologies? Des mises en situation concrètes? De l’apprentissage par les pairs? Du travail d’équipe? (4-5 minutes chacun)
  4. Période de questions (12-15 minutes) 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire!

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Le PEEC outille les intervenants entrepreneuriaux des collèges afin d’intervenir dans tous les aspects de l’entrepreneuriat éducatif en enseignement supérieur. Ainsi, il favorise la persévérance et la réussite scolaire, de même que l’implication des apprentis entrepreneurs dans leur communauté. En complémentarité avec les autres organismes
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