Un reportage de Melissa Claudie Philippe
Le PEEC était présent à la grande concertation nationale en entrepreneuriat. Tout était au rendez-vous pour faire de cet événement une expérience inoubliable: les entrepreneurs, les organismes qui composent l’écosystème entrepreneurial québécois, le lieu, en l’occurrence le manège militaire récemment rénové, et bien sûr, une température idéale.
Louis Gosselin, responsable des activités spéciales, et Melissa Philippe, chargée de projet du PEEC, ont pour leur part tiré le meilleur parti de ce rassemblement unique et d’envergure dans la région de la Capitale nationale.
Pour ceux qui n’ont pu assister à l’événement, voici les faits saillants:
- Expo entrepreneur Pro est une initiative dont l’instigateur est Nima Jalalvandi. Plus qu’un événement, c’est une organisation multiplateforme qui renforce l’impact positif de l’entrepreneuriat sur la société québécoise, grâce à des services complémentaires, continus et cohérents.
- Les conférences étaient présentées dans une seule grande salle séparée en 3 afin de cibler des préoccupations spécifiques relatives aux entrepreneurs, à l’écosystème entrepreneurial et aux organismes offrant du support aux entrepreneurs. Quelle bonne idée de mettre à profit les études en psychologie cognitive qui confirment la tendance naturelle du cerveau humain à segmenter ou à catégoriser l’information! Inutile de dire à quel point il était simple de sélectionner ses ateliers malgré l’offre généreuse et diversifiée.
- Expo entrepreneur pro 2019 est un exemple en matière de représentativité de la diversité: les femmes et les immigrants, entre autres, étaient fièrement représentés. Plusieurs ateliers ont adressé leurs défis et les moyens de stimuler l’entrepreneuriat auprès de ces groupes. Un fait marquant, en passant: J’ai découvert récemment dans le dernier rapport sur l’indice entrepreneurial québécois que le Québec accuse une baisse plus ou moins inquiétante de ses indicateurs d’activités entrepreneuriales, pour l’année 2018. Cependant, les personnes conciliant une activité entrepreneuriale et un emploi (entrepreneurs hybrides) constituent une proportion significative. En effet, un bon nombre de participants rencontrés sortaient leurs cartes de 2 ou 3 porte-cartes distincts, selon le champ d’activité de la personne rencontrée, ce qui renforce la crédibilité de l’étude!
- Chaque participant avait droit à des écouteurs permettant d’écouter la conférence de son choix, peu importe où il se trouvait. Il s’agissait de sélectionner l’une des chaînes assignées. Voilà un moyen inusité, mais tellement efficace de penser aux participants hyperactifs, comme l’a mentionné l’entrepreneur Serge Beauchemin, maître de cérémonie durant les deux jours. Cela dit, cette innovation créait un grand sentiment de liberté dans une ambiance décontractée.
- Les participants avaient le droit d’écrire sur les tables. Le bord de chaque table était tapissé d’une bordure blanche d’environ 30 cm: un tableau blanc effaçable! Pour plusieurs, une expérience semblable datait probablement de la maternelle. Une façon très entrepreneuriale et créative de faire un retour d’âge!
Un dernier détail en terminant: la nourriture! Des collations santé et cuisinées localement: pois chiches rôtis, fruits séchés, chips de pommes, nougats et chocolat noir biologique. Pour le dîner, deux food trucks étaient garés en avant du manège militaire, au menu: poutine, burger de porc effiloché, hot dog, hamburger. Une offre alimentaire emblématique qui rappelle que l’entrepreneuriat est un bon moyen de réconcilier nos différences.
Morale de l’histoire? Personne n’est exclu à la table de l’entrepreneuriat, peu importe son âge, sa couleur, son genre, son éducation… et ses préférences alimentaires!
